Robin des villes

ArrowSi ces dernières années, les super héros s’incrustent de plus en plus souvent sur le grand écran, ils ne sont pas en reste à la télévision. Mais si au cinéma, certains d’entre eux réussissent à tirer leur épingle du jeu, il n’en est pas de même sur le petit écran. Pourtant, cette année la chaîne CW (pourtant déjà responsable de Smallville) a décidé de lancer Arrow, l’adaptation du héros DC Green Arrow. Alors, bonne ou mauvaise adaptation?

On ne peut pas dire que les personnages à pouvoir aient eu une carrière aussi belle sur petit écran que leurs acolytes sur grand écran. Si la saison 1 de Heroes laissait entrevoir de jolies choses (l’épisode 20 à la maniere d’un « Days of Future Past » des X-Men est une réussite absolue), malheureusement le soufflé retombera dès la saison 2. Ne parlons pas de Smallville qui m’avait laissé rapidement sur ma faim avec son côté adolescent surexploité. Quant à No Ordinary Family, malgré un casting intéressant, la série n’a pas réussi à me passionner plus de 6 épisodes avec son côté Fantastic Four sans les menaces intergalactiques. Bien sûr il nous reste les adaptations animées qui ont toujours su relever le niveau (Batman, Justice League, Young Justice, X-Men…).

Quand CW a décidé d’adapter Green Arrow, on était en droit de s’inquiéter. Alors, réussite ou échec? Après la majeure partie de la première saison, sans aucun doute une vraie réussite, même si , nous le verrons, tout est loin d’être parfait à Starling City.

Green Arrow est loin d’être le personnage de chez DC comics le plus célèbre par nos contrées, voici donc un petit résumé. Oliver Queen est un jeune homme issu d’une famille extrêmement riche qui est retrouvé sur une ile du pacifique 5 ans après le naufrage de son bateau qui coûta entre autre la vie de son père et de la sœur de sa petite amie. A son retour à la civilisation, il décide de devenir un justicier utilisant comme arme principale l’arc (Qui dit arc, dit flèches d’où le nom de la série). Son but, nettoyer la ville de tous les promoteurs qui se sont enrichis sans vergogne sur le dos des citoyens. Forcément, Green Arrow (qui n’est jamais appelé ainsi dans la série) ressemble au mix entre Robin des Bois et Batman.

Bon revenons à la série, comme je l’ai dit au début, c’est une bonne surprise, une tres bonne surprise même. Commencons par la plus grande réussite de la série. Sans aucun doute les scènes d’action qui rythment les épisodes. Le physique de Stephen Amell n’est pas étranger à cela et son interprétation du diptyque Oliver Queen/Green Arrow est parfaite. Au niveau du choix des acteurs, CW a compris que le public cible était principalement masculin et là-dessus, nous sommes particulièrement gâtés. Que ce soit Katie Cassidy ou Emily Bett Rickards, les deux actrices valent le détour.

Les habitués du monde de DC comics ne seront pas dépaysés. Les allusions aux comics sont nombreuses et ancrent parfaitement Arrow dans le monde de l’éditeur américain ( on retrouve entre autre les personnages de Deadshot, du comte Vertigo, Deathstroke ou The Huntress…). Les trames principales s’intègrent parfaitement dans les épisodes et après quelques épisodes nécessaires à l’introduction des différents protagonistes, c’est ensuite avec un plaisir enfantin que l’on suit les aventure d’Oliver sur l’île comme à Starling City. D’ailleurs les producteurs ne se sont pas trompés sur le choix des scénaristes. Pour essayer de coller au mieux à l’univers de la BD, rien de mieux que de prendre un scénariste habitué à ce milieu et c’est Geoff Johns (scénariste attitré de la série Green Lantern pendant huit années)  qui se trouvera à la tête de deux épisodes (entre autre l’épisode 16 de la saison 1 qui est, à mon avis le meilleur).

Alors tous les voyants ne sont pas pour autant au vert, car la série souffre de quelques défauts inhérents à CW. Si la série est bien plus sombre qu’un smallville, elle s’adresse quand même à des adolescents et le personnage de Théa Queen, la petite soeur peste, est là pour nous le rappeler. Elle en devient rapidement insupportable. A en esperer qu’elle disparaisse rapidement. Son amourette dans les derniers épisodes de la saison n’apporte pas grand chose hormis un nouveau personnage secondaire qui je l’espère se développera au cours de la prochaine saison. Autre souci, la série se veut plus réaliste que la plupart des séries super-héroiques… Mais qu’est ce que toutes ces invraissemblances? Commencons par le personnage de Felicity, depuis quand une jeune fille aussi mignonne peut elle travailler à l’IT? (desole pour la remarque machiste). Blague à part, elle n’est pas technicienne IT… On lui amène un ordinateur criblé de balles, et hop, elle récupère les données. On lui demande d’analyser chimiquement une gélule, et elle trouve les différents composants…

Bref il y a quelques petites zones d’ombre mais qui ne gâchent en rien la qualité de la série. Pour résumé, Arrow, c’est de l’action, des jolies filles, (pour vous mesdames) un acteur principal physiquement intelligent, des références au monde DC. Bref pas mal de bonnes choses.

Comme toujours pour vous faire un premier avis, le trailer de la série :

Arrow est diffusé par CW au USA et a ete acheté par TF1 en France.

Une réponse à “Robin des villes”

  1. Frag dit :

    Il y a des chances que le personnage du petit ami de Thea prenne de l’ampleur dans la deuxième saison. Sinon, pourquoi l’appeler Roy Harper ? 😉

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